Avec le confinement décrété par le gouvernement pour quatre semaines au moins, l’investissement en SCPI par voie dématérialisée se démocratise de plus en plus. Elle se révèle d’ailleurs incontournable pour ceux qui désirent placer cette classe d’actifs dans leur portefeuille pour ces deux derniers mois. La digitalisation est également un excellent moyen pour gérer ce dernier, à condition de bien respecter certaines conditions.
Rappelons que ces actifs ont fait face au premier confinement avec succès, et les investisseurs, au départ plus ou moins frileux face au krach économique, ont à nouveau repris confiance.
Comment investir en ligne ?
Dans un premier temps, le choix de la SCPI sera réalisé en ligne, toutes les informations sont d’ailleurs disponibles sur les sites spécialisés. Citons entre autres le taux de distribution sur valeur de marché (TDVM) qui est le rendement annuel de la SCPI, son taux d’occupation financier (TOF), son taux de rendement interne (TRI), le report à nouveau (RAN), les dividendes trimestriels à distribuer, le prix de la part, de même que le délai de jouissance. Toutes ces valeurs sont à analyser avec soin avant de valider son choix.
La répartition sectorielle et géographique pourra aussi être consultée depuis les sites spécialisés. Les autres données disponibles sont les frais prélevés par la société de gestion.
Après avoir choisi celle qui correspond le plus à ses attentes et en tenant compte des performances sus énumérées, l’investisseur pourra souscrire sur internet. Ce, avec ou sans l’assistance d’un conseiller selon le site sélectionné à cet effet.
Le document d’entrée en première relation
Les étapes de la souscription comprennent le remplissage d’un formulaire permettant de recueillir les informations sur le client, lesquelles sont basées sur les données relatives à l’évaluation de son profil de risque ainsi que de ses objectifs patrimoniaux. Il s’agit du document d’entrée en première relation. L’investisseur renseignera également dans ce questionnaire certaines informations sur ses motivations concernant le choix de la SCPI.
Le bulletin de souscription
Il s’agit du formulaire permettant à l’investisseur de concrétiser l’achat des parts de la SCPI qu’il a sélectionnée. C’est sur celui-ci que les informations complètes du client seront collectées. Le nombre de parts souscrites sera mentionné sur ce formulaire, ainsi que le prix unitaire et le montant total. Il en est de même pour le mode de règlement de la souscription (chèque, virement bancaire).
Les documents obligatoires
L’investisseur présentera des documents tels que la copie de sa pièce d’identité et son justificatif de domicile de moins de 3 mois. Le relevé d’identité bancaire (RIB) du compte bancaire sera aussi fourni afin de permettre le virement des dividendes.
Le document d’information clé pour l’investisseur
Ces formulaires sont accompagnés du DICI qui permet à l’investisseur de prendre connaissance des risques encourus pour ce type de placement, de même que les avantages et toutes les données permettant de faire mieux connaissance avec le produit.
Pour rappel, les risques inhérents aux placements en SCPI sont ceux liés à la liquidité, à la perte en capital (qui peut être partielle ou totale), de même que les risques locatifs proprement dits (insolvabilité des locataires, vacance locative prolongée, etc.).
Quels sont les risques associés à la digitalisation ?
Les arnaques se multiplient avec la digitalisation de ces produits de placement, la majorité des escrocs opérant en ligne. Pour bien investir en SCPI, il s’agit donc de déjouer les pièges. Les sites blacklistés sont répertoriés sur le site de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Vigilance en cas de promesse d’un rendement alléchant, alors que celui-ci est actuellement en baisse et qu’il n’est pas garanti. Ce rendement peut aussi fluctuer en fonction de l’évolution de la conjoncture.